dimanche 29 novembre 2015

La couleur de l'eau, Kerry Hudson.

Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse partir une jeune voleuse qu’il vient de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l’attendre. C’est le début d’une relation complexe entre deux êtres abîmés. Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, s’est-elle retrouvée à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu’ont-ils bien pu traverser l’un et l’autre pour être si tôt désabusés ?
 
Page après page, ils s’apprivoisent, se rapprochent – et prennent soin d’éviter leurs zones d’ombre : les réseaux de prostitution, les compromissions, les peurs et les espoirs étouffés de l’une, les cités anglaises à l’horizon bien bas, les rêves d’aventure et les lâchetés de l’autre.
 
Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson donne voix aux classes souvent délaissées par la littérature et raconte ses personnages avec leurs fragilités et leurs faiblesses. De l’East London à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d’une grande finesse, mêlant portrait social et histoire d’amour moderne. Un roman lumineux.
 
Abandon p.102...
 
On comprend rapidement qu'Alena a été vendue de sa Russie natale pour devenir prostituée à Londres.  Dave cache aussi quelque chose, mais comme le rythme est extrêmement lent, je n'en sais pas plus.
 
C'est un roman avec une atmosphère assez lourde.  Trop peu pour moi... La couverture m'avait attirée.
 
Prix Femina étranger 2015. L'avez-vous lu?
 
ISBN: 978-2-84876-470-2

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