vendredi 6 novembre 2015

Madame Victoria, Catherine Leroux.

 
À l’été 2001, un squelette apparaît à l’orée d’un petit bois, à quelques pas de l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Une enquête s’amorce, qui deviendra une quête : découvrir l’identité de cette femme morte sans bruit. Mais toutes les pistes mènent à l’impasse ; celle qu’on a baptisée Madame Victoria continue d’attendre que quelqu’un prononce son nom.
 
Aujourd’hui, la fiction prend le relais.

À partir d’une série de portraits de femmes, Catherine Leroux décline les vies potentielles de son héroïne avec une grande liberté. D’abord nettes comme le jour, ses hypothèses plongent de plus en plus loin dans l’imaginaire, comme des flèches filant vers un point où la mémoire et l’invention se confondent,vers un minuit où tout est possible, jusqu’au dernier souffle.

Abandon de lecture p.106...

Moi la première, je suis surprise de cet abandon.  Catherine Leroux, je l'aime d'amour.  Avec Le mur mitoyen et La marche en forêt, elle était devenue une de mes auteures québécoises chouchou.  Et mon avis ne change pas malgré cette accro dans la toile!  Parce que les vies qu'elle invente pour ce squelette retrouvé près d'un centre hospitalier n'ont rien de banales.  De la fille-mère à l'alcoolique ambitieuse, l'auteure dresse le portrait de plusieurs femmes souvent solitaires et débrouillardes.  Ses personnages ont du caractère et ne se laissent pas mener par le bout du nez. Sinon, comment arriveraient-elles à fuir cet hôpital?  Ce sont des personnage qui ont beaucoup à offrir.  Je crois simplement que j'a manqué de curiosité sur ce coup, rien de plus... ou de moins.  Je ne suis pas déçue par la plume de Catherine Leroux, je suis plutôt déçue par moi-même.  Déçue de ne pas être en mesure parfois de me laisser aller dans la folie ou la beauté de pouvoir inventer des vies à un personnage qui a déjà existé...

Alto

ISBN: 978-2-89694-192-6

4 commentaires:

Grominou a dit...

Mince alors, tu me surprends!

Réjean a dit...

Ne vous sentez pas mal pour ça. Il y a parfois des rencontres qui ne se font pas, même avec des auteurs qu'on aime.

Suzanne a dit...

Les goûts ne se discutent pas. J'ai aussi abandonné quelques lectures qui pourtant faisaient l'unanimité.

Jules a dit...

Grouminou: oui, je sais!

Réjean: oui, voilà! Contente de vous retrouver plus souvent ici Réjean!

Suzanne: mais on se sent un peu mal, non?