Anna était une bonne épouse. La plupart du temps.
Best-seller aux Etats-Unis, le premier roman de la poétesse américaine Jill Alexander Essbaum renouvelle de manière magistrale la réflexion sur l'identité féminine et la quête de soi.
Anna, une Américaine de trente-sept ans, est l'épouse modèle d'un banquier suisse. Femme au foyer, elle se consacre à leurs trois enfants qu'elle élève dans une riche banlieue de Zurich. Une cage dorée très vite gagnée par l'ennui. Incapable de communiquer avec un mari de plus en plus distant, Anna enchaîne les aventures sexuelles, mais mettre fin à ces relations devient de plus en plus difficile...
Portrait intime et intense d'une femme en rupture, ce livre, où réalisme et poésie se mêlent subtilement, interroge la sexualité et le désir dans toute leur force libératrice et subversive.
Premier emprunt à la bibliothèque et premier roman lu en anglais cette année, Hausfrau est traduit en français et vient de paraître en janvier sous le titre Femme au foyer chez Albin Michel.
Anna est américaine, elle est mariée à un banquier suisse et ils ont trois enfants. Ils vivent en Suisse et ce n'est qu'après 9 ans dans ce pays qu'Anna se décidera enfin à apprendre l'allemand. Anna n'a pas d'amis, elle n'a aucun loisir et se sens comme la domestique de la maison. Elle s'ennuie, tourne en rond dans les épiceries de la ville et fait un nombre incalculable de tours en train... Sa seul distraction? Le sexe. Stephen, Archie et quelques autres peuplent ses après-midi. Ses enfants laissés au bons soins de sa belle-mère Ursula, Anna a tout son temps pour se dévouer à ce sport dangereux. Avec plus ou moins de culpabilité, elle triche son mari sur une base régulière. Mais un jour, son jeu la rattrape. Je ne vous dit pas comment, mais n'allez pas croire que c'est parce que Bruno découvre ses infidélités...
Au début, je pensais abandonner ce roman, mais en lisant ses entretiens avec sa psychanalyste, j'ai compris qu'Anna était une femme très introvertie même si elle ouvre facilement les jambes. Disons les choses comme elles sont. Cette femme vit sa vie par procuration, elle ne va jamais au fond des choses! Elle est très complexe dans sa façon de voir le monde et elle ne livre pas sa pensée aux gens qui l'entourent, jamais... Elle contourne admirablement les questions même si elle se questionne elle-même sur certains thèmes existentiels. C'est un personnage fascinant. On a envie de détester son mari et en même temps, on a juste envie de lui crier trouve-toi un emploi! Cela aurait été trop facile...
Une bonne lecture en ce début d'année.
Anna est américaine, elle est mariée à un banquier suisse et ils ont trois enfants. Ils vivent en Suisse et ce n'est qu'après 9 ans dans ce pays qu'Anna se décidera enfin à apprendre l'allemand. Anna n'a pas d'amis, elle n'a aucun loisir et se sens comme la domestique de la maison. Elle s'ennuie, tourne en rond dans les épiceries de la ville et fait un nombre incalculable de tours en train... Sa seul distraction? Le sexe. Stephen, Archie et quelques autres peuplent ses après-midi. Ses enfants laissés au bons soins de sa belle-mère Ursula, Anna a tout son temps pour se dévouer à ce sport dangereux. Avec plus ou moins de culpabilité, elle triche son mari sur une base régulière. Mais un jour, son jeu la rattrape. Je ne vous dit pas comment, mais n'allez pas croire que c'est parce que Bruno découvre ses infidélités...
Au début, je pensais abandonner ce roman, mais en lisant ses entretiens avec sa psychanalyste, j'ai compris qu'Anna était une femme très introvertie même si elle ouvre facilement les jambes. Disons les choses comme elles sont. Cette femme vit sa vie par procuration, elle ne va jamais au fond des choses! Elle est très complexe dans sa façon de voir le monde et elle ne livre pas sa pensée aux gens qui l'entourent, jamais... Elle contourne admirablement les questions même si elle se questionne elle-même sur certains thèmes existentiels. C'est un personnage fascinant. On a envie de détester son mari et en même temps, on a juste envie de lui crier trouve-toi un emploi! Cela aurait été trop facile...
Une bonne lecture en ce début d'année.
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