Farö est l’histoire d’un homme qui s’est retiré du monde et qui, presque malgré lui, devra sortir de l’isolement dans lequel il a vécu pendant plusieurs années. Amorcé par une rencontre, le retour à la vie se fait progressivement et l’amène à faire un choix inattendu.
Marie-Christine Boyer signe ici un superbe premier roman dans lequel une Scandinavie imaginaire emprunte à l’atmosphère et aux couleurs des paysages maritimes d’Amérique du Nord. Au fil du récit, on rencontre des personnages porteurs d’une lumière diffuse. Les saisons passent au rythme des marées et des tempêtes qui transforment l’île et l’homme qui y vit.
Marie-Christine Boyer signe ici un superbe premier roman dans lequel une Scandinavie imaginaire emprunte à l’atmosphère et aux couleurs des paysages maritimes d’Amérique du Nord. Au fil du récit, on rencontre des personnages porteurs d’une lumière diffuse. Les saisons passent au rythme des marées et des tempêtes qui transforment l’île et l’homme qui y vit.
Un roman qui m’a grandement fait penser à La mémoire des embruns de Karen Viggers ou encore à Une vie entre deux océans de M. L. Stedman. Ce sont des romans qui exploitent merveilleusement bien les décors sculptés par les vents et les vagues qui frappent constamment les landes des îles d’où s’élèvent les phares sur les routes maritimes. Les personnages sont souvent solitaires et romantiques car ils sont probablement les seuls à pouvoir apprécier à leur juste valeur cette beauté sauvage et ce calme permanent des zones inhabitées.
Farö ne fait pas exception à la règle. Il préfère de loin l’isolation au mouvement de la ville. Même s’il fait régulièrement la navette entre celle-ci et son antre de paix, il ne remet pas en question ses choix… sauf peut-être lorsqu’il a apprend qu’il a une fille en ville. D’ailleurs, l’auteure n’a pas trop mis l’emphase sur les émotions dans cette portion du roman où Farö découvre que Sakia est sa fille et vice-versa. Elles sont à l’image du roman dans son ensemble. Nous sommes dans un paysage hostile et froid. Trop de chaleur humaine aurait perturbé l’équilibre en place depuis le début de l’histoire.
« L’arrivée de Sakia marquait la fin d’une longue période de jachère. Il avait cessé de tourner en rond, de parcourir les mêmes sentiers. Sakia le libérait peut-être de l’île. »
Farö est un roman d’introspection. Celle d’un homme qui veut bien faire les choses. Je l’imagine comme j’imagine les Vikings, fort et résistant mais doté d’un cœur tendre. C’est un beau personnage.
Marie-Christine a écrit un type de littérature québécoise que j’apprécie énormément. Celle qui me fait voyager en dehors de notre territoire à travers une plume envoûtante et bien de chez nous.
Farö ne fait pas exception à la règle. Il préfère de loin l’isolation au mouvement de la ville. Même s’il fait régulièrement la navette entre celle-ci et son antre de paix, il ne remet pas en question ses choix… sauf peut-être lorsqu’il a apprend qu’il a une fille en ville. D’ailleurs, l’auteure n’a pas trop mis l’emphase sur les émotions dans cette portion du roman où Farö découvre que Sakia est sa fille et vice-versa. Elles sont à l’image du roman dans son ensemble. Nous sommes dans un paysage hostile et froid. Trop de chaleur humaine aurait perturbé l’équilibre en place depuis le début de l’histoire.
« L’arrivée de Sakia marquait la fin d’une longue période de jachère. Il avait cessé de tourner en rond, de parcourir les mêmes sentiers. Sakia le libérait peut-être de l’île. »
Farö est un roman d’introspection. Celle d’un homme qui veut bien faire les choses. Je l’imagine comme j’imagine les Vikings, fort et résistant mais doté d’un cœur tendre. C’est un beau personnage.
Marie-Christine a écrit un type de littérature québécoise que j’apprécie énormément. Celle qui me fait voyager en dehors de notre territoire à travers une plume envoûtante et bien de chez nous.
ISBN: 978-2-89741-069-8
2 commentaires:
Un texte qui a l'air très beau.
Hon je le veux...
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