"Je n’aime pas Lilly. Non, je ne l’aime pas. Je déteste jusqu’à son nom et je n’ai aucune envie de passer du temps avec elle. Je m’en veux terriblement de dire des choses pareilles, et même de les penser, mais c’est la stricte vérité. "
Jess porte l’enfant de l’homme qu’elle aime. Elle est folle de joie et attend avec impatience « l’heureux événement ». Ceux à qui elle a annoncé la bonne nouvelle n’ont que ce mot à la bouche. À commencer par sa mère, qui lui assure que l’amour maternel est une véritable révélation. Hélas, à la naissance de sa fille, Jess ne ressent rien. Est-ce à dire qu’elle est une mère indigne, comme le suggère son entourage ? Incapable de tisser un lien avec son enfant, Jess part à la dérive. Seule face à cette épreuve, elle redoute le pire.
Jessica et Matthew ont 23 ans, ils ont tout! L’amour,
l’argent, une maison de rêve, des amis et un métier qui les passionne. Ils ont un plan de vie et la grossesse de
Jessica n’est certainement pas dans leurs plans à court terme! Mais comme ils sont fous l’un de l’autre,
cette grossesse ne fait qu’ajouter à leur bonheur.
Jessica a bien des inquiétudes face à ses futurs
« talents » de mère, mais rien d’inquiétant lorsque c’est un premier
enfant et qu’on est si jeune… Jusqu’ici,
tout va bien.
L’accouchement ne se déroule pas du tout comme prévu,
Jessica est inconsciente lorsqu’on lui fait une césarienne d’urgence. Le réveil est brutal, elle est épuisée mais
arrive à voir sa petite fille comme une jolie petite chose… mais pas pour
longtemps. Jessica n’arrive pas à
ressentir l’amour maternel qui est si attendu de la part de toute nouvelle
maman. Elle est au bout du rouleau et n’arrive pas
à remonter la pente. Elle refuse de
consulter un médecin se croyant forte, mais il faut se rendre à l’évidence, elle souffre
de dépression post-partum. Ce qu’on
appelle les « baby blues ».
Son cas est sévère et si on ne connait pas l’étendue de cette maladie, il
est facile de présumer que Jessica a commis l’irréparable. Entre chaque chapitre de bonheur, l’auteure a
intercalé un chapitre sur la nouvelle vie de cette jeune maman maintenant
incarcérée à quelque part.
C’est un roman troublant et même si certains chapitres sont
prévisibles, l’auteure met en lumière un sujet encore tabou. La dépression n’est pas un état que l’on peut
contrôler. Il faut demander de l’aide,
c’est une maladie qui doit être soignée.
Les conséquences étant parfois fatales...
C’est un roman qui se lit rapidement.
L’étiquette Bonheur de lire
est totalement justifiée. Amanda Prowse
est une auteure anglaise qui a écrit plusieurs romans feel good. Je ne la
connaissais pas avant de lire Histoire
d’une mère, mais c’est exactement le genre de roman facile qui me plaît lorsque je
suis en panne de lecture!
ISBN: 9782811218003
2 commentaires:
Le sujet me parait tout de même difficile.
Alex: oui, il l'est, mais c'est bien présenté. On se ronge pas trop les ongles! :)
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