mardi 1 novembre 2016

Les mots entre mes mains, Guinevere Glasfurd.

Helena Jans van der Strom n’est pas une servante comme les autres. Quand elle arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son indépendance et sa soif de savoir trouveront des échos dans le coeur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Quel peut être leur avenir ?

En dévoilant cette relation amoureuse avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d’une femme lumineuse, en avance sur son temps, et révèle une autre facette du célèbre philosophe français.

Un roman de passion et de liberté qui nous plonge dans une fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or », à la manière de La Jeune Fille à la perle.

Depuis quelques mois, j'ai enchaîné plusieurs romans qui m'ont laissée assez indifférente.  J'étais très heureuse de lire enfin un roman qui donnait l'envie de tout laisser en plan pour lire.  Helena Jans van der Strom n'est pas un personnage de fiction.  Elle a été la concubine de René Descartes.  Servante dans une des maisons où il logeait pendant son exil, Helena était profondément amoureuse de cet homme.  De leur union cachée, une petite fille est née, Francine.
 
Beaucoup de ressemblance avec La jeune à la perle, un de mes romans préférés de Tracy Chevalier.  Ce côté romanesque de la servante de milieu pauvre remarquée par un homme de grande importance m’a beaucoup plu.  Amsterdam, les canaux, l’ambiance du 17ième siècle, les conditions de vie, etc.  Ces romans d’époque me dépaysent énormément.  Je n’en savais pas beaucoup sur René Descartes, mais j’ai trouvé l’auteure audacieuse de vouloir tisser tout un roman autour d’un fait marquant de son existence.  Helena est une femme particulière.  Elle est belle, elle sait lire et écrire et elle est déterminée en plus d'être ambitieuse.  M.Descartes ne pouvait que s’enticher d’elle car elle dépassait largement la norme de l’époque dans sa classe sociale!  Sans oublier qu’elle lui vouait une admiration sans borne.  Le courant passe dès leur première rencontre.  C’est une belle histoire d’amour même si les mots n’ont jamais été prononcés…

Les mots entre mes mains est un premier roman plus que réussi.  J’en voudrais plusieurs dans ce genre dans ma bibliothèque!

Préludes
ISBN: 9782253107804

2 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit...

Pas trop proche de La jeune fille à la perle, justement ?

Jules a dit...

alex: non pas du tout! Les univers sont différents et Descartes n'avait pas de femme jalouse! :P