À 13 ans, Julie Whitaker a été kidnappée dans sa chambre, au beau milieu de la nuit, sous les yeux de sa petite soeur trop effrayée pour hurler. Bien que dévastée, sa famille parvient à rester soudée, espérant contre tout espoir que Julie soit toujours en vie. Dix ans plus tard, voilà qu’une nuit, la sonnette retentit : une jeune femme qui semble être Julie vient finalement de rentrer à la maison, indemne. Sa famille est aux anges, mais Anna, la mère de Julie, est très vite assaillie de doutes. Elle ne veut pas les écouter, elle ne peut pas les ignorer… Lorsqu’un ex-inspecteur devenu détective privé la contacte, commence une longue et tortueuse recherche de la vérité au sujet de cette femme dont elle espère tellement qu’elle soit vraiment sa fille.
D'emblée, je vais être franche avec vous, j'ai vraiment galéré dans la portion centrale de ce roman. Si les débuts du roman sont assez fluides, l'histoire se corse rapidement. Gretchen, Esther, Charlotte et quelques autres ne sont que quelques personnages du roman, mais elles ont une chose en commun, elles sont dans le pétrin! Des histoires que j'ai eu du mal à suivre parce que j'ai lu ce roman sur une période de deux semaines, ce que je ne vous conseille pas! Il faut le lire rapidement pour en savourer toute la trame dramatique et psychologique. C'est définitivement un roman qui jouera avec vos nerfs!
Les filles des autres, c'est aussi l'histoire d'un couple de parents qui se sont un peu perdus dans la tourmente des événements. Je ne connais pas le taux de divorce, mais j'ai déjà lu quelque part que le taux augmente lorsqu'un couple perd un enfant. Culpabilité, éloignement, incompréhension, la liste de facteurs pouvant éloigner deux personnes est longue et Tom et Anna ne sont pas à l'abri de cela! Le retour de Julie remettra sur le tapis ce qu'ils ont vécu après sa disparition et ce n'est pas banal. D'ailleurs, le titre prend toute sa signification dans cette portion de l'histoire...
Donc, c'est un roman que j'ai apprécié surtout vers la fin quand les derniers chapitrent sont venus mettre en place tout le chaos qui précède. Ce n'est pas un roman facile à lire, mais c'est très fort pour un premier roman!
Amy Gentry habite Austin au Texas et le roman se déroule dans sa ville natale à Houston.
4 commentaires:
Je viens de le finir et je partage totalement ton avis, gros passage à vide au milieu mais une fin qui rattrapé tout ! J'ai failli penser "bof" mais finalement ce sera " pas mal du tout ! "
Véronique: oui, tu as vu! La fin en fait un roman pas mal du tout finalement! :) Du moins, elle nous aide à comprendre bien des choses!
Vous avez bien fait de ne pas craquer en plein milieu, alors.
Alex: oui, des fois il y a une lueur d'espoir qui nous pousse à poursuivre!
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