mercredi 25 octobre 2017

La dernière impératrice, Daisy Goodwin.

Élégant et raffiné, le capitaine Bay Middleton est le meilleur cavalier d’Angleterre, mais est dénué de fortune. Jusqu’au jour où il rencontre l’intrépide Charlotte Baird, une riche héritière, qui tombe amoureuse de lui. Fuyant la Cour de Vienne et son atmosphère étouffante, Sissi va en Angleterre pour participer à une célèbre chasse à laquelle Bay se rend pour être son guide. La passion qu’ils vont vivre risque de mettre en péril leur avenir et les relations diplomatiques entre les deux pays… 
 
Daisy Goodwin s’est inspirée de la vie réelle de l’impératrice Sissi pour créer cette romance historique.  Partie en Angleterre de Vienne pour s’adonner à son sport favori qu’est la chasse, Sissi s’était offert les services du meilleur cavalier du pays en la personne de Bay Middleton. Les rumeurs courent dans l’Histoire qu’ils avaient une relation amoureuse, mais comme rien n’est confirmé, nous dirons donc que La dernière impératrice n’est que de la fiction!  
 
C’est un roman très intéressant qui permet de mettre en lumière les différences entre les monarchies d’Europe.  Sissi l’impératrice en visite au Royaume-Uni se doit de rencontrer la reine Victoria, c’est donc la chance pour nous de prendre connaissance de l’étiquette anglaise qui diffère énormément de celle d’Autriche.  D’abord parce que le dimanche est sacré pour les Anglais, ce qui agace Sissi au plus haut point car ce jour ne change en rien ses envies d’aller chasser et de s’adonner à des activités interdites… L’impératrice à qui on ne s’adresse jamais directement doit également s’accommoder de l’audace des Anglais. Bref, nous avons droit à quelques situations cocasses.

C’est un roman typique de l’époque victorienne avec ses convenances et ses jeunes femmes de bonnes familles qui se doivent d’être accompagnées d’un chaperon pour ne pas nuire à leur chance de faire un bon mariage... Les fans des romans de Jane Austen retrouveront l’atmosphère propre à la haute classe de la société anglaise.  J’adore!  Ne comptez pas sur moi pour être objective dans mon avis, mais Daisy Goodwin a quand même poussé les limites de l’époque en faisant de la jeune Charlotte une riche héritière non dépourvue d’intérêts.  Elle s’adonne à la photographie et excelle dans ce hobby assez particulier chez une femme de l’époque.  De quoi plaire à Bay Middleton, déchiré entre deux femmes d’exception…
 
L’auteure a également écrit La dernière duchesse que je prendrai certainement plaisir à lire!  Victoria, publié en 2016, n’est pas traduit en français à ce jour.

Milady
ISBN: 9782811215668

1 commentaire:

Alex Mot-à-Mots a dit...

Ce que tu dis des situations cocasses me met l'eau à la bouche.