En récupérant A.L.G.Y. à l’université hier, j’ai envié les étudiants gambadant sur le campus qui ont tout leur avenir devant eux. Qui ne connaissent pas encore la routine fixe quotidienne. Depuis plusieurs mois que je remets ce que je fais de ma vie en question, j’ai eu l’envie de faire changer les choses. J’ai un salaire confortable dans une entreprise (où je travaille depuis 8 ans déjà) où j’ai assez de liberté pour exécuter les tâches selon mon planning et où je peux parler le français, l’anglais et l’espagnol (parce que j’aime apprendre les langues). Mon salaire me permet, par exemple, de voyager, d’acheter les trucs qui me plaisent et de manger au restau quand je veux. C’est là où est mon plus grand problème, je crois. C’est ce qui m’empêche de réaliser mon rêve, changer de vie. Je plaisante souvent en disant que je veux prendre une année sabbatique ou devenir une libraire en veste de laine dans le fond d’une boutique (la mienne de préférence !!). Mais la peur du petit gain me gruge. Devenir dépendante de mon chum ou abaisser notre niveau de vie parce que j’ai besoin de changement comme certains ont besoin de changer de voiture, ne me plait pas du tout ! Que faire ? Sur le coup je suis toute emballée, je me dis que je vais consulter un orienteur ou postuler pour un autre type de travail et après je m’assois sur mon idée et je ne fais rien ! Je regarde autour de moi et je vois des gens qui font le grand saut : des coiffeuses qui deviennent des paysagistes ou des arpenteurs, un représentant qui devient consultant autonome, un chum qui cumule des diplômes (télédétection, tourisme et peut-être même arts plastiques prochainement). Pourquoi est-ce que moi je ne suis pas capable de faire bouger les choses ? J’attends toujours que le destin le fasse pour moi ! J’éprouve un profond malaise et je ne sais pas comment le résoudre. Chaque matin est pénible et c’est à reculons que je rentre au boulot parce que j’ai trop envie de changement… D’ailleurs, vous aurez certainement remarqué que je publie mes textes pendant les heures de travail, c’est pour me distraire un peu et non par dépendance.
La peur, la peur paralyse tout et j’en ai marre ! Mais comme d’habitude je vais attendre que ça passe, n’est-ce pas ?
1 commentaire:
À chacun sa personnalité... J'admire ton courage et ta persévérance. Dépendre de mon mari me rendrait plus malheureuse qu'heureuse, je crois! Donc, j'élimine cette carte. Je travaille aussi avec des gens qui m'apprécient et qui m'aiment comme je suis. Honnêtement, j'ai juste le goût d'explorer d'autres facettes de moi-même et je n'ai juste pas encore trouvé ce que je pourrais faire d'autre! Lorsque je saurai où je veux aller, je ferai le grand saut ne t'inquiètes pas chère cousine!
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