vendredi 1 décembre 2006

Julien Parme, Florian Zeller

Julien, jeune adolescent en pleine crise « classique » (mégot, minette et bidou), nous amène passer une nuit et un jour dans les rues de Paris. Passé le cap du jargon français (léger, soit dit en passant… un peu d’effort vous y arriverez, n’ayez crainte !), vous jubilerez ! Il y a des lustres que j’ai pouffé de rire en lisant un livre. La dernière fois étant probablement avec la charmante Bridget Jones. Revenons à nos moutons… Julien rêve d’être écrivain et tout est prétexte à contenu de son premier succès littéraire. Certes, le titre change souvent, mais à la base il en rêve et s’imagine déjà retirer les bénéfices de sa future célébrité. Très charmant, un peu mélodrame sur les bords et surtout si touchant, cette histoire de ce jeune homme qui veut changer de vie et vivre sa liberté d’ado de 14 ans ! Vous passerez de bons moments en sa compagnie, je vous le garantie.

Monsieur Zeller m’était inconnu jusqu’à l’année dernière, où je l’avais aperçu à Tout le monde en parle avec sa copine. Il y était venu présenter, il me semble, une de ses pièces de théâtre. Rien pour déclancher mon envie de le lire, mais depuis le succès de son dernier bouquin j’avoue que j’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur ce personnage à la chevelure en broussaille. Je fait maintenant partie du clan des adeptes.

« Lisez-moi encore quelques lignes de Parme… » p.186
Désolée, il n'y a pas la couverture je n'ai pas réussi à en mettre une... voici le résumé:
Julien Parme « Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style. » Avec humour et panache, Julien Parme, du haut de ses quatorze ans, nous entraîne dans une fugue picaresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté.

5 commentaires:

Anonyme a dit...

Pour une fois que je vois un article qui ne m'est pas cet écrivain en miette, ça change !!! et un de ces quatre je compte bien lire un de ces romans pour me faire ma propre opinion. ;-)

Jules a dit...

C'est léger, c'est pas casse-pieds comme lecture... Parfois, c'est la personnalité de l'auteur qui fait que les gens n'aiment pas. Je le compare à Françis Cabrel, ici. Les gens le trouvent prétentieux et ne cherchent pas plus loin... Pourtant, ses paroles et musiques sont si belles!

Anonyme a dit...

Alors là tu m'en bouche un coin, les gens trouvent Francis Cabrel prétentieux !!! c'est une personne adorable que j'ai eu la chance de rencontrer et j'ai passé plus d'1 heure en sa compagnie et je n'ai pas vu une once de prétention, c'est un homme très sympa et surtout très drôle, j'ai passé mon temps à rigoler des blagues qui me faisaient.

Jules a dit...

Florinette: Ah! la chanceuse! Si j'avais un homme à amener sur une île déserte ce serait lui! Désolée chéri! :-)

Caro[line] a dit...

Tout à fait, Jules, je pense que sa personnalité, ou plutôt son apparence (jeune garçon dans le vent) fait qu'on sort tout de suite les griffes !

J'ai lu La fascination du pire après l'avoir rencontré lors d'une journée dédicaces de Sciences-Po (bof, pas trop mon style !) et je n'ai pas du tout été emballée (même si l'histoire s'inspirait d'un voyage qu'il avait fait au Caire en compagnie de mon auteur chouchou !). J'ai trouvé qu'il n'allait pas au fond des choses, de ses idées, que ça restait très superficiel.

Donc pour le moment, j'ai décidé de ne pas aller plus loin dans ma découverte de Florian Zeller. :-)