dimanche 3 janvier 2010

Harry revu et corrigé, Mark Sarvas.

Beverly Hills, Californie. En route pour le funérarium où doit avoir lieu la crémation de sa femme décédée brutalement, Harry, loser pétri de culpabilité, s’arrête dans un café improbable…
Là, il est saisi d’un béguin irrésistible pour Molly, la serveuse. Conquérir le cœur de sa belle va le mener très loin : notamment à s’employer par tous les moyens au bonheur Lucille, la collègue revêche de Molly ; à lire Le Comte de Monte-Cristo ; à prendre un cours de boxe auprès de Max le podologue ; à casser la figure à un type pour la première fois de sa vie… Dans une tentative échevelée pour reprendre les rênes de son existence, il cherche à accomplir de bonnes actions mais sème la confusion et le chaos tout autour de lui.

En plus d’être hilarante, l’histoire d’Harry explore des thèmes plus durs, plus denses, comme le deuil et l’estime de soi. Harry revu et corrigé est le premier roman de Mark Sarvas, bloggeur américain à succès, qui a fait une entrée remarquée sur la scène littéraire.

Anne, la femme de ce Harry un peu salaud, vient de mourrir suite à une chirurgie plastique. Persuadé qu'il peut changer et se transformer en Emond Dantès, il se met à l'oeuvre en semant le bien autour de lui afin d'obtenir les faveurs d'une serveuse de café prénommée Molly. Lucille, la collègue de Molly, sera la personne choisie qui verra sa vie être chamboulée (pour le meilleur et le pire!) grâce aux bonnes oeuvres de cet homme en pleine période de remise en question...

Le contenu est simple, il n'y a pas d'efforts de recherche d'informations, de faits historiques, de grands mystères et les événements se succèdent sans grande surprise. C'est un premier roman qui se tient, mais qui ne fera pas de grands fracas... la banalité étant présente de la première à la dernière page. Malheureusement, j'ai été dans l'impossibilité de sympathiser avec ce personnage malgré le fait qu'il éprouve une grande tristesse face aux événements qui se présentent à lui.

Et que dire de la traduction qui laisse à désirer, en voici un vilain exemple:
"Quand tu peux pas te cogner le truc, mieux vaut le noyer dans la gnôle, voilà ce que ça m'a fait." (p.36)

Merci à BOB et aux Éditions Robert Laffont pour ce partenariat!

Objectif PAL #31

14 commentaires:

Cynthia a dit...

Aïe...Voilà un roman qui me tentait bien!
J'hésite maintenant :/

Jules a dit...

Cynthia: attends de lire les autres avis...

Anonyme a dit...

Je suppose que le début de ton billet (écrit en gras) est la 4e de couv' ? Parce que ça, c'est très tentant. Mais après, beaucoup moins... dommage...

Jules a dit...

Ys: oui, je mets toujours le 4ième en gras... dommage oui...

Stephie a dit...

J'avais hésité à le découvrir, ton avis ne me fait pas regretter ;)

Jules a dit...

Stephie: ce n'est pas si mauvais, mais je pense qu'on peut trouver mieux pour occuper son temps libre...

Leiloona a dit...

Arff, dommage la couverture me plaisait !

Jules a dit...

Leiloona: c'est vrai qu'elle est spéciale, mon mari l'a remarquée! Elle est moitié givrée, moitié mate...

Mélopée a dit...

Arf quand la traduction laisse à désirer c'est tout le roman qui en pâtit. En effet ton exemple me laisse pantoise. On saute ;)

Jules a dit...

Mélopée: souvent les traductions sont françaises et pas toujours évidentes pour les Québécois...

Valerie a dit...

Je te trouve très dure avec Harry que je trouve touchant. Et la traduction me semble plutôt bonne et lexicalement pointue (notamment dans l'utilisation de vocabulaire spécifique comme l'argot que mon mari a du me traduire en bon français). Mais je respecte bien sur ton avis.

Jules a dit...

Valérie: malheureusement, le Québec doit "subir" les traductions françaises qui ne sont pas toujours traduites dans un français "général". Nous avons le même problème avec les films traduits en France. À la longue ça devient déplaisant pour nous...

Marie L. a dit...

Aïe! Il est sur ma PAL celui-là...........

Jules a dit...

Marie L: alors j'ai hâte de voir ce que tu en penseras...