mercredi 13 janvier 2010

Un week-end dans le Michigan, Richard Ford.

Journaliste sportif accompli mais écrivain raté, Franck Bascombe vivote en solitaire dans une banlieue chic du New Jersey, d’où il observe son voisinage avec une ironie débonnaire. Ce matin, comme chaque année, il se rend avec son ex-femme sur la tombe de leur fils. Regagnant sa banlieue, par cette journée presque ordinaire, Bascombe se prend à réfléchir, à rêver d’un destin différent…

Un livre rugueux, barbu où les hommes se traitent de connard, de con et s'envoient se faire foutre plus souvent qu'à leur tour... On baigne dans le domaine du sport, mais pas trop. Frank est journaliste sportif, mais avec une conscience qui dépasse les pages de sport. Il est amoureux d'une Vicki, de son ex-femme, de Selma, de ses autres ex... il approche la quarantaine et veut se recaser avant le son de la cloche... C'est mon troisième tortionnaire de la semaine dernière, malgré qu'il ait été plus clément dans la deuxième moitié du livre. Plus une rétrospective de sa vie qu'un week-end dans le Michigan, Frank est un personnage qui attire les confidences (même que parfois ça semble un peu too much!) et les femmes (juste assez!). Le rythme n'est pas mauvais, ce sont les dialogues qui sont parfois inconvenants dans le sens qu'ils partent sur une dérappe pas rapport comme on le dit en si bon québécois! Je ne pense pas poursuivre avec les deux volumes suivants celui-ci, car je constate que je suis saturée en crise existentielle masculine pour l'instant et que je ne suis pas tant impressionnée par cette icône de l'écriture américaine!

Objectif PAL #36

7 commentaires:

Manu a dit...

Ah mince, je pensais cet auteur plus intéressant !

Jules a dit...

Manu: bon, c'est mon avis et il est peut-être vénéré pour quelque chose qui sait?! :)

Anne a dit...

Tu reprendras le thème de la crise existentielle masculine dans 30 ans pour essayer de comprendre ton p'tit bout ;-D

Jules a dit...

Anne: là tu viens de me faire éclater de rire devant mon ordi!!! Mais au rythme où ça va de nos jours, cette crise pourrait déjà bien arriver dans 12-13 ans!!! :)

Marie a dit...

Pas tentée...
Mais non, pas de crise existentielle masculine à 12 ans quand même ! lol !

Jules a dit...

Marie: tu ne penses pas que ça pourrait arriver avec nos jeunes de plus en plus précoces?!

Anonyme a dit...

Bonjour,

Si j'ai atterri ici, c'est probablement parce que je me cherche une excuse pour poser ce bouquin, après en avoir avalé la première moitié !

Il y a de bons passages, mais même son de cloche de mon côté...