Installé au cour de Québec, un écrivain public mène une existence heureuse en compagnie de son amie Kim. Un jour, il reçoit la visite d'un homme âgé, d'allure étrange, qui lui demande d'écrire une lettre à sa femme avant de disparaître mystérieusement. Jack ressent le besoin de retrouver sa trace et commence une filature discrète dans les rues de la Vieille Capitale. Au terme de sa quête, sa vie prend une direction à laquelle il ne s'attendait plus.
Ce qui est brillant chez Jacques Poulin, c'est que ses personnages ne sont jamais de simples travailleurs, ils sont bien souvent leur propre patron et exercent des métiers inusités qui valorisent leurs talents. Connaissez-vous un "scribe"? Jack est écrivain, mais il écrit aussi des lettres pour les autres. Il puise son inspiration dans les grandes oeuvres et ses amis prennent plaisir à lui dénicher, dans leurs lectures, du matériel pour agrémenter sa banque de belles phrases. Kim, elle, est travailleuse sociale de nuit. Effectivement, son statut professionnel semble ambigü et on peut spéculer longtemps sur ses méthodes d'approche, mais puisqu'elle partage sa vie entre son appartement et celui de Jack, j'ai arrêté de me poser des questions! Comme dans la plupart des romans de cet auteur, on retrouve aussi une belle jeune fille très attirante que Jack ou un autre homme peuvent reluquer sur quelques pages. Et comme dans la plupart des autres histoires, on peut suivre à la trace un personnage mystérieux sans jamais connaître la fin de son histoire. Voilà où je me fâche contre Jacques Poulin! Au moins, faîtes une suite! Qui est ce vieil homme? Est-il sénile? La femme a laquelle il fait écrire ces lettres, est-elle morte? Est-il séparé de cette femme? Je veux savoir...
Si ce n'était de cela et que le personnage principal se fait encore agresser dans les rues de Québec, deux éléments agaçants pour moi, j'aurais pu dire que j'ai vraiment beaucoup aimé. Cependant, je me contenterai de classer celui-ci au milieu de mon échelle de classification Jacques Poulin.
Si ce n'était de cela et que le personnage principal se fait encore agresser dans les rues de Québec, deux éléments agaçants pour moi, j'aurais pu dire que j'ai vraiment beaucoup aimé. Cependant, je me contenterai de classer celui-ci au milieu de mon échelle de classification Jacques Poulin.
Une quatrième lecture dans le cadre de Mon
Québec en septembre chez Karine:)
15 commentaires:
Étant une inconditionnelle de Jacques Poulin, le flou, l'indéfini, le rêve, l'insaisissable, l'humour fin, l'amour des livres, j'accepte tout sans réserves.
Pour moi c'est l'évasion totale, même si j'ai un travail à temps partiel, et non une semaine complète...d'esclavage?
Avec lui je visite la si belle ville de Québec (moi qui demeure à Mourial, beurk!), respire l'air du large avec "La tournée d'automne" (mon préféré) qui m'amène jusque sur la Côte-Nord, dont Baie-Comeau ma ville natale (nostagie ici).
Bref ses mots s'impriment dans mon coeur. C'est un auteur chouchou pour moi, qui me fait du bien, me réconforte.
Nous vivons dans une société qui manque tellement de tendresse!
Lise: "Nous vivons dans une société qui manque tellement de tendresse"
C'est vrai, mais en même temps ses presonnages ne sont jamais en couple stable. Ils ont des relations de passage, jamais plus...
Je l'ai dans ma PAL. Nous verrons donc ce que j'en pense... Mais j'adore Jacques Poulain, alors de toute façon, il ne peut pas de déplaire totalement !
Je suis d'accord avec toi Jules !
J'ai aimé le style de Jacques Poulin, simple, sobre et harmonieux. J'ai aimé ses personnages, attachants, et nimbés d'un léger mystère. Et j'ai aimé l'atmosphère poétique et nostalgique du roman...
Mais ce roman m'a laissé une impression d'inachevé car le léger suspense, bien entretenu, et la signification de tout cela me sont restés énigmatiques jusqu'à la fin, et même au-delà.
Sylire: non, mais je ne conseille pas de le lire en un mois car les petits détails agaçants se répètent trop!
Bluegrey: le problème, c'est que je constate que dans chacun de ses livres, il y un personnage dont l'histoire s'arrête brusquement! C,est vrai que Jack et son entourage sont très attachants!
Un auteur que je ne connais pas du tout. Et d'ailleurs j'en suis au point zéro sur le challenge Québec... pas bien !
Je comprends ton agacement, j'aime bien moi aussi ne pas me sentir frustrée à la fin d'un livre... J'ai un titre de Jacques Poulin sur ma PAL, "la tournée d'automne" je pense qu'il va me plaire :0)
Bon week end Jules
Ah je te comprends, j'aime poulin mais dans certains de ses romans, on reste un peu sur sa faim... pourtant c'est bien mais...
À mon avis, c'est depuis ce titre-là que l'oeuvre de Poulin est sur une pente descendante.
Zut, c'est ce titre-là que je pensais lire bientôt (en grande partie à cause de la jolie couverture, j'avoue!)
Peut-être es-tu en train de faire une indigestion de Poulin? Même des bonnes choses il ne faut abuser...
Liliba: rien?! Karine ne te le pardonneras jamais!!! :op
L'or: pas lu celui-là, mais il est souvent cité comme un préféré. Bonnne lecture!
Yueyin: on reste en plan avec un des personnages dans chaque livre!!
Réjean: j'aurais dû les lire en ordre chronologique pour suivre la courbe... je m'y perds un peu!
Grominou: oui, je pense que c'est trop indigeste 5 dans le même mois!
5 dans le même mois ! Ouf...
Je suis contente d'entendre ta frustration, je me croyais un peu seule sur mon île. J'aime ses ambiances bien installées, ces personnages hors norme, son style tendre et doux, ces sujets abordés, mais mozaille, ça me fruste quand on me mène par le bout d'un fil et qu'on me laisse tomber dans le néant. Mais ça dépend des lecteurs, je sais qu'il y en a que ça dérange moins.
Mais 5 ? Ouf....
Venise: oui, c'est beaucoup, je le contaste. Comme je disais les petits détails agaçants se répètent et m'empêche d'apprécier le reste...
Tiens, tiens, je suis curieuse de découvrir Jacques Poulin, que me conseilles-tu en priorité ?
Anne: La traduction est une hsitoire d'amour, Les yeux bleus de Mistassini ou la Tournée d'automne...
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