« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible.
Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.
Au secours! Je ne sais pas si c'est la traduction, le style ou l'histoire en elle-même, mais ce livre n'est pas pour moi... "...avant que je ne baisse mon froc..." Un peu rustre le bonhomme dans sa lettre trop crue si vous voulez mon avis. Je m'attendais peut-être à quelque chose de beaucoup plus romantique que du sexe entre deux bottes de foin et du pétrissage de chair! Les couvertures tapisseries de Zulma me font toujours envie, me voilà bien déçue car je voulais vraiment aimer ce livre...
4 commentaires:
C'est dommage, j'aurais moi aussi été très attirée par la couverture superbe et par le résumé!
Le résumé est alléchant, en effet.
c'est sûr que "pétri de poésie" et "je baisse mon froc", ça va pas vraiment ensemble...
Grominou et Alex: vous pouvez toujours essayer, on ne sait jamais!
Choupy: voilà, tu vois! :)
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