Lui, c’est Kurt Gödel (1906-1978), génial mathématicien qui a marqué à jamais le monde des idées et des théories mathématiques. Elle, c’est Adèle, modeste danseuse de cabaret, cette « déesse des petites victoires » qui deviendra sa femme et l’accompagnera toute sa vie, facilitant son quotidien de logicien dépressif et anorexique. Cet homme qu’Albert Einstein admirait et côtoyait de manière régulière dans les années 1950, a marqué son époque grâce notamment au théorème de l’incomplétude.
Aux termes d’une enquête de quatre ans, Yannick Grannec livre un premier roman total, foisonnant, à la fois roman d’amour entre ces deux êtres que tout opposait, roman d’amitié – entre une jeune archiviste et Adèle, devenue veuve au crépuscule de sa vie à Princeton dans les années 1980 –, et roman historique avec la montée du nazisme en passant par l’Anschluss ou le maccarthysme.
Les petites victoires, ce sont celles d'Adèle sur le quotidien en compagnie d'un génie paranoïaque qui ne vivait que pour sa passion, les mathématiques. Amis d'Einstein et d'une multitude de génies du vingtième siècle, Kurt et Adèle sont un couple dépareillé.
"Nous avions pourtant déjà survécu à une distance bien plus grande, celle qui sépare un génie d'une danseuse." (p.90)
Kurt Göbel mettra 10 ans avant d'épouser Adèle. Ils n'auront pas d'enfant et leur relation sera loin d'être enflammée! Kurt Göbel vit dans sa bulle et on a vaguement l'impression que sans l'insistance de sa femme, ils auraient constamment vécu en parallèle. Les seuls moments apprécié de Kurt étaient ceux en compagnie de ses semblables et en présence d'Albert Einstein, son protecteur en sol américain. Si Kurt Göbel était respecté dans son domaine, tous n'ignoraient pas ses problèmes de santé mentale.
C'est un roman scientifique, c'est un roman d'amour, c'est le roman d'une vie entre l'Autriche et les Etats-Unis, entre une passion et l'amour. C'est l'histoire d'un homme de tête et d'une femme de cœur.
Toute mon admiration va à l'auteure qui a su inventer une biographie à se méprendre avec ce qu'aurait pu être un document autorisé par le couple. Je l'ai lu comme tel. L'auteure fait preuve de connaissances et d'intelligence dans ses dialogues. D'ailleurs, je me suis parfois sentie comme Adèle, exclue du sujet ne pouvant débattre sur ces discours universitaires! L'alternance entre le présent d'Adèle dans un centre pour personnes âgées et les chapitres consacrés à son passé m'a permis de mieux digérer le tout.
Jusqu'à la fin cette femme aura pris soin de son homme, malgré le rejet de la famille de celui-ci et l'indifférence qu'il lui démontrait la plupart du temps.
Sous le prétexte de devoir récupérer l'œuvre du mathématicien, c'est avec Anna une documentaliste de l'université de Princeton que nous avons vécu et revécu la vie d'un couple pas ordinaire...
Les petites victoires, ce sont celles d'Adèle sur le quotidien en compagnie d'un génie paranoïaque qui ne vivait que pour sa passion, les mathématiques. Amis d'Einstein et d'une multitude de génies du vingtième siècle, Kurt et Adèle sont un couple dépareillé.
"Nous avions pourtant déjà survécu à une distance bien plus grande, celle qui sépare un génie d'une danseuse." (p.90)
Kurt Göbel mettra 10 ans avant d'épouser Adèle. Ils n'auront pas d'enfant et leur relation sera loin d'être enflammée! Kurt Göbel vit dans sa bulle et on a vaguement l'impression que sans l'insistance de sa femme, ils auraient constamment vécu en parallèle. Les seuls moments apprécié de Kurt étaient ceux en compagnie de ses semblables et en présence d'Albert Einstein, son protecteur en sol américain. Si Kurt Göbel était respecté dans son domaine, tous n'ignoraient pas ses problèmes de santé mentale.
"Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel."
Albert Einstein
C'est un roman scientifique, c'est un roman d'amour, c'est le roman d'une vie entre l'Autriche et les Etats-Unis, entre une passion et l'amour. C'est l'histoire d'un homme de tête et d'une femme de cœur.
Toute mon admiration va à l'auteure qui a su inventer une biographie à se méprendre avec ce qu'aurait pu être un document autorisé par le couple. Je l'ai lu comme tel. L'auteure fait preuve de connaissances et d'intelligence dans ses dialogues. D'ailleurs, je me suis parfois sentie comme Adèle, exclue du sujet ne pouvant débattre sur ces discours universitaires! L'alternance entre le présent d'Adèle dans un centre pour personnes âgées et les chapitres consacrés à son passé m'a permis de mieux digérer le tout.
Jusqu'à la fin cette femme aura pris soin de son homme, malgré le rejet de la famille de celui-ci et l'indifférence qu'il lui démontrait la plupart du temps.
Sous le prétexte de devoir récupérer l'œuvre du mathématicien, c'est avec Anna une documentaliste de l'université de Princeton que nous avons vécu et revécu la vie d'un couple pas ordinaire...
2 commentaires:
Je n'ai pas été éblouie par ce roman mais je garderai en mémoire la figure de cet homme génial et inadapté au monde.
Praline: de mon côté ce sont les discussions scientifiques qui ont diminué mon plaisir, mais bon il fallait s'y attendre!
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