mardi 23 mai 2017

Tuer la poule, Karine Glorieux.

Après des années de travail, l’auteure Katia de Luca a enfin une vie aussi palpitante que celle des héroïnes de ses romans : des apparitions fréquentes à la télévision et dans les magazines, de longues files de lectrices devant sa table de signatures lors des salons du livre, un amoureux romantique, du prosecco à volonté… Mais une série d’échecs et de scandales déboulonnent sa carrière et bouleversent son existence, la laissant seule, sans gloire et sans le sou.

Certaines se seraient écrasées. Katia de Luca, elle, décide de contre-attaquer. Elle invite ses trois rivales – les stars de la chick lit au Québec – dans un chalet au fond des bois. Son prétexte : bien manger, bien boire, discuter projets littéraires. Son but véritable : organiser un terrible accident qui deviendra le sujet de son prochain livre, voué à devenir un best-seller, assurément.
 
Thriller rose ou comédie noire ? Difficile de classer cet hilarant croisement entre Sex and the City et Misery !

Voilà un roman qui a dépassé mes attentes.  On me l’avait fortement suggéré au dernier salon du livre de Québec et j’en avais entendu parler sur les réseaux sociaux, mais dans ma tête une auteure jeunesse ne pouvait être aussi « heavy » dans sa reconversion dans la littérature pour adultes!
 
Karia De Luca est une auteure déchue.  Elle a connu les hauts de la business et elle doit maintenant faire face aux bas…  Ses romans ne se vendent plus sauf peut-être sur les tablettes de liquidation… et encore!  La pilule est difficile à avaler surtout lorsque la dernière coqueluche de la province est en fait une fille à qui elle a dévoilé ses futurs projets!  Laurence Talbot est au sommet de son art.  Son roman cartonne et couvre les murs des librairies de couvertures roses.  De quoi devenir l’ennemi numéro un à abattre pour Katia De Luca.  Littéralement!
 
Tel que le promet la quatrième de couverture, Tuer la poule combine merveilleusement deux genres littéraires; la chick lit et le roman noir.  Rassurez-vous, il n’y a pas effusion de sang, mais il y a bel et bien des envies sauvages de disposer d’un corps par vengeance.  Katia De Luca a un cheminement de carrière particulier et malsain, mais c’est ce qu’on aime ici, n’est-ce pas?!
 
Je n’ai lu aucun des autres romans destinés à la jeunesse de Karine Glorieux, mais je souhaite réellement qu’elle poursuive sa lancée dans la section pour adultes!
 
ISBN: 978-2-7644-3304-1

5 commentaires:

Alex Mot-à-Mots a dit...

Chick litt et roman noir : sacré mélange des genres !

Marguerite a dit...

Je suis très contente de lire ton avis positif car il m'attend chez moi :)

Anonyme a dit...

Très drôle, je suis en train de le lire!!!!!

Jules a dit...

Alex: oui, mais c'est plausible! :)

Marguerite: Bonne lecture!

Anonyme: oui!!

Kidae a dit...

Un mélange des genres très original !