samedi 29 décembre 2007

Poèmes, Marie Uguay.

La sensualité, discrète, combine l’onirisme léger, le bonheur grave, la menace, la révolte. Les heures et les saisons, lues sur les herbes, les feuillages, les murs, les pavés, se reflètent sur un visage où passe parfois l’ombre grise de la maladie. Marie Uguay tourne le destin en écriture, la plus nue, la plus émouvante. (...) Marie Uguay, finalement, nous donne pleine mesure de poésie, avec l’humilité paisible de poèmes dont l’évidence est indéniable.» Extrait de la présentation de Jacques Brault.

Malheureusement, je n'ai pas été en mesure d'apprécier ces poèmes en totalité. Mon manque d'expérience en poésie (ou ma simplicité d'esprit!?) ne me permet pas d'être sensible à son monde imaginaire... Les éléments de la terre y sont très présents, l'amour et le désir sont parfois réels ou inaccessibles. On y sent un va-et-vient entre le possible et l'impossible, entre le toi et le vous. Amoureuse d'un seul homme, Stéphan Kovacs, on entre souvent dans leur intimité physique ou conjugale...

"J'ai tant rêvé qu'il me semble que ma vie elle-même n'était qu'un long rêve. Je t'ai tant rêvé qu'il me semble que tu es un long rêve qui aurait commencé la première fois où j'ai tremblé d'amour."
p. 189

La dernière partie Poèmes en prose est ma favorite (parce que plus intelligible pour moi?). Cependant, je m'intéresse à son journal. Comment une si jeune femme ravagée par les cancers peut être aussi talentueuse et philosophe pique ma curiosité.

3 commentaires:

Bob August a dit...

>Amoureuse d'un seul homme,
>Stéphan Kovacs
Malheureusement pour Kovacs, elle était amoureuse - et beaucoup - de son... médecin. Une partie de sa poésie s'adresse avant tout à ce médecin. Désolé de briser tes illusions...

Bob August a dit...

P.S. son journal est parfois aussi obscure que sa poésie - une femme avertie...

Jules a dit...

Bob: Voilà, encore une preuve que je n'ai rien compris à sa poésie... J'étais dans le champs alors? Merci pour l'avertissement, je vais m'arrêter ici pour l'aventure Uguay!